On me faisait remarquer hier que je ne m’attelais plus aux résumés que les lendemains de victoire. Depuis Le Vallon, c’est vrai, le débrief s’est fait désirer en novembre, entre reports, déceptions cruelles, et, il faut bien le dire, la célèbre grosse flemme du lundi matin.

Le revoici donc, pour célébrer la troisième victoire en championnat de la saison. Match inversé ce dimanche, nous arrivons donc frais et dispos sur le synthé de Clohars, bien décidés à nous venger de la défaite cruelle qui, un mois auparavant, nous élimine quasiment de la coupe.

Ça part bien. Christophe (Morizur) ouvre le score en profitant d’une mésentente entre un arrière cloharsien et son défenseur (0-1). Excellent. On se souvient du but du break qu’on leur rend en octobre, et on ne se fait pas prier pour, cette fois-ci, enfoncer le clou par Naël (0-2). Ce but est bienvenue, car l’équipe de Clohars alignée aujourd’hui est solide : outre le remuant n°11, la ligne d’attaque s’est étoffée de joueurs assez habiles avec le ballon. Sur une relance hasardeuse de la défense des Piliers, plein axe, le n°33 s’empare du cuir, transperce la défense de quelques dribbles chaloupés, et place une frappe petit filet (1-2). Joli. Mais nous tenons le choc ensuite, pendant une fin de première mi-temps assez chaude.

En seconde période, Clohars démarre bien. Et rapidement, un fait de jeu marque le retour des roses dans la rencontre : Jonas aurait touché le dernier le ballon qui sort, concédant un corner, ce que contestent certains Piliers. Sur celui-ci, le ballon traverse l’amas de joueurs, fait bing-boing-paf quelque part au deuxième poteau (mes souvenirs sont flous), avant d’ếtre récupéré par un joueur cloharsien qui égalise (2-2). Sur la validité de la décision de l’arbitre, les avis divergent et, je n’ai moi-même pas d’opinion🇨🇭. Mais force est de constater que les gentils Piliers cèdent parfois aux vociférations scandalisées des adversaires, allant même jusqu’à rendre des buts. Nos adversaires ne le font jamais, nous l’avons encore vu ce dimanche, sur ce fait de jeu : que cela nous serve de leçon, et arrêtons ce genre de fair-play. L’arbitre arbitre et les joueurs jouent.

Car quand ils jouent, on peut s’attendre à tout moment à voir un éclair, comme cette frappe de Karim qui nettoie littéralement la lucarne du gardien adverse (2-3). Un golazo éligible au but de l’année, assurément. Clohars reste dangereux, et manque d’égaliser à nouveau par le n°33, qui pique astucieusement au dessus de bibi venu à sa rencontre : mais le ballon est rabattu dans le but par un joueur hors-jeu. Clohars appuie, se procure des occasions, mais reste friable derrière. Et les Piliers enfoncent le clou dans le dernier quart d’heure, par l’intermédiaire de Chistophe qui y va de son doublé (2-4).

Niveau classement, on reste bien calé au milieu, à portée de notre objectif du top 5, avec deux matchs en retard.

2 - 4
Terminé