On reçoit Le Racing Corpo Kemper ce dimanche matin, sur la piste verte de Kernilis. Les Piliers sont au complet, avec l’envie d’en découdre avec un ogre du corpo, après quinze jours de relâche.

Le coach a concocté un onze de départ solide, dans lequel on sent les échanges tactico-tactiques endiablés qui ont fusé cette semaine. On commence bien, et les débats sont plutôt équilibrés. C’est même nous qui nous procurons la première occasion sérieuse. En face, ça répond dans la foulée avec un face à face remporté par bibi. Mais c’est bien le RCK qui débloque le compteur : un ballon reçu a l’entrée de la surface, et une frappe placée au sol à ma droite permet aux bleus d’ouvrir le score (0-1). On sent qu’on peut obtenir quelque chose: Hugo et Naël provoquent, et Val est pressant avec l’arrière garde des racingmen. Flo, en délicatesse avec sa cuisse, laisse sa place à Karim dans l’axe. On tient bien. Au milieu, on joue. Fabien, Pierre et Timothée provoquent et organisent. Mais on a toujours du mal à donner de la verticalité, et on trouve rarement la passe qui désarçonne la défense. On touchera malgré tout quelques poteaux : par Naël d’abord, puis un ballon détournée trouvera plus tard une équerre.

Bon, il faut dire qu’on fait face à un adversaire sérieux. Derrière, c’est dur à bouger. Olivier, le camarade portier adverse, sort une grosse prestation, et renverra toutes nos tentatives. Au milieu et devant, il y a du cardio, et la justesse technique est évidente. Nous ne sommes pas submergés comme ça a pu être le cas par le passé, mais il faut se rendre à l’évidence : Le RCK est supérieur partout. Il double la mise en profitant d’une légère approximation de l’arrière-garde des Piliers (0-2), puis nous enterre, en profitant d’une bourde d’envergure. Mais que s’est il passé ? Distorsion de l’espace-temps ? Folie passagère ? Toujours est-il que je mets un temps infini à me débarrasser d’un ballon ; et sur la touche de trop, le 15 du Racing me subtilise le cuir et le glisse dans la cage vide (0-3). J’en suis encore à me lamenter de ma bêtise que Michel siffle la mi-temps.

En deuxième mi-temps, je repars dans mes errements, et un bis-repetita de la bourde du première acte manque d’aggraver la marque. Le poteau nous sauve, mais ce n’est que partie remise. Dans la foulée, sur un contre, le score s’alourdit pour les Piliers (0-4). Mais on continue à jouer, et on veut absolument sauver l’honneur. Mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas, et, malgré nos tentatives, la défense adverse assurera la clean sheet aujourd’hui. Pour le reste, plus grand chose à signaler, à part une grosse averse, et une teuf improvisée sur le parking du stade. Mais le mal était fait.

Défaite logique, quoiqu’un peu lourde. Mais nous ne nous sommes pas effondrés, et avons joué notre jeu jusqu’à la fin. En continuant comme cela, on ira chercher d’autres points et qui sait : en faisant le match parfait, un coup est faisable au match retour. En tout cas, on sait maintenant à quoi s’en tenir.

0 - 4
Terminé

Piliers Kernilis

Philippe Sizorn
Yoann Brouillaud
Adrien Nouri
Hugo Boutin
Timothée Ogier
Valentin Rey
Karim Bouziani
Maxence Rey
Florian Millour
Fabien Poupon
Pierre Le Grand
Grégory Rannou
Thomas Guesnon
Naël Bouras